California Way of Skateboarding, épisode 4: Potrero del Sol Skatepark

Vous allez enfin arrêter de vous faire harceler par les partages et les incitations de lecture de ces chroniques: cette semaine, c'est officiellement la dernière de la série ! 

Non mais sans blague, j'espère que vous avez apprécié cet aperçu dans la vie de skate en Californie. Donc, la semaine dernière je terminais mon épisode sur le fait que je devais prendre le train pendant un bon douze heures en direction d'Oakland. Je vous disais également que je devais me trouver un hôte pour mon arrivée là-bas vers 9h35 pm.

Ps. Informez-vous à savoir s'il y a du wifi dans les trains. J'ai assumé que oui après en avoir eu dans le premier train que j'ai pris (Pacific Surfliner). Dans le deuxième, celui qui faisait de L.A. à Oakland (pour moi en tout cas, puisqu'il remonte la côte ouest jusqu'à Seattle) il n'y en avait pas (10h et plus de trajet). Avec des frais de réseaux exorbitants aux États-Unis, il était hors de question que j'actives mon réseau 3G pour faire ma recherche d'hôtes sur le site de CouchSurfing. 




Bref, sans accès à internet, pas moyen de chercher des auberges de jeunesse ni d'hôtes. Que faire en tant que dernier recours ? Appeler un mec qui m'avait hébergé dans Berkeley il y a de ça un an et à qui je n'avais pas reparlé depuis. Heureusement pour moi, après 2-3 minutes de conversation, il m'a reconnue  et s'est empressé de me dire que "oui oui restes la nuit chez moi sans problème; cognes, sonnes, quelqu'un t'ouvriras... moi je vais être au travail". 

Le lendemain, un hôte dans Haight Ashbury (San Francisco) m'acceptait chez lui pour 2-3 nuits. J'avais mes trucs à faire à San Francisco alors je ne suis pas tout suite allée au premier skatepark que l'on m'avait recommandé dans cette ville. Le 29 juillet à Dolores Park, le parc par excellence pour relaxer (un peu comme notre parc Mont-Royal), j'ai fait la rencontre de 4 personnes vraiment accueillantes et qui ont définitivement ajouté une touche plaisante à mon voyage. On a fait le party un peu, on est allés souper, ils m'ont dépannée plus d'une fois côté hébergement et oh. Ils avaient des poules sur leur toit. Bon... trève de blabla, je dois après tout parler de skate ici. 

Ps. Ci-bas... c'était dans leur toilette...!





"Solo"

6e skatepark: 31 juillet: Potrero del Sol Skatepark


Emplacement: 25th and Utah, San FranciscoCA 94103




Je suis arrivée vers midi au skatepark. Mon genou encore très endolori. Le skatepark est tout prêt de la 101 Freeway alors c'est assez bruyant, mais le parc est gratuit et ouvert tous les jours jusqu'à environ 9h pm. À part moi, il n'y a qu'un seul autre skater. Le skatepark est vieux de 5 ans, il a ouvert en 2008. Ça me fascine à quel point c'est vide. Le park est fait entièrement de béton, il roule super bien. Vers 1h pm, les gens commencent tranquillement à arriver. 









Fréquentation typique du parc:

SKATEBOARDS: 20-35 ans + des jeunes enfants.
BMX: ? Je n'en ai pas vu.
BLADERS: ? Je n'en ai pas vu.


L'ambiance est un peu moins attrayante que l'ambiance qui régnait dans les skateparks en Californie. À Potrero del Sol, à moins d'être allé au skatepark avec des amis, tu vas fort probablement finir par skater seul. C'est très "solo style" disons. 




Sinon, le parc est vraiment bien fait et tout le monde semble bien en apprécier les plans. Il y a des bowls, une partie street... c'est pas mal plus gros que ce dont à quoi je m'attendais. Il est près de tout plein de petits restos aussi, alors c'est pratique en cas de p'tit creux. Je suis partie assez rapidement du park par contre, n'étant pas vraiment capable de skater de toute façon. 





Verdict: Dans mon état... OK. Mais bon... le scénario aurait pu être tout autre. 




J'ai eu du bon temps au Potrero del Sol Skatepark, mais ce qui m'a le plus marqué à San Francisco, c'est le train de vie et les gens. J'ai rencontré tout de plein de gens fantastiques, je suis allée manger à des restaurants qui me donnent encore aujourd'hui l'eau à la bouche, j'ai assisté à je-ne-sais-plus-combien de stand-up comedy shows et j'ai même joué au babyfoot dans une boutique avec les gérants de la place. Sincèrement, c'était un voyage de fou. 



Je repartirais demain. 




Non. 




Maintenant.






Voici donc sur cette fin un petit quelque chose que l'un de mes hôtes à San Francisco et amateur de longboard m'a fait découvrir:







Au plaisir de vous retrouver dans d'autres chroniques ou peut-être même vous croiser dans un skatepark près de chez vous !